Voici une analyse-type menée sur une activité d’apiculture amateur à Chauvigny. Elle se décompose en :
- Une série de calculs, qui est à proprement parler le « bilan carbone »
- Des exemples de comparaison
- Un résumé des principaux contributeurs au bilan (ce qui compte le plus dans les émissions de gaz à effet de serre)
- Des propositions concrètes d’amélioration, basées sur les plus gros contributeurs en priorité
- Si souhaité, une perspective d’avenir en cas de renchérissement des carburants fossiles ou de difficulté d’approvisionnement
Le fichier de travail, ouvert à tous, est à l’adresse : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1e6ylp7qg5u0l7qkXV5mXQTL70AAp6chyMQ6YXm6bBBI/edit?usp=sharing
Résultats de l’analyse
Résultat : 348 g. de CO2 par pot
Équivalences pour comparaison :
Environ 2 Km en voiture ou 1,5 KW.h de chauffage au gaz
Principaux contributeurs :
– 47 % fabrication pot en verre + capsule
– 31 % transport jusqu’au rucher
– 18 % matériel d’apiculture
Pistes d’amélioration :
– Favoriser le réemploi des pots
Problème de filière de récupération inexistante, et problème d’acceptation par les autorités sanitaires
– Supprimer le transport jusqu’au rucher
Problème de place et voisinage pour installer le rucher à la maison
– Décarboner le transport jusqu’au rucher
Poids du matériel à prendre en compte pour transport en vélo. Un véhicule électrique serait un peu mieux mais non idéal.
– Augmenter la production pour diluer les transports (nombre à peu près constant) sur plus de pots
Perspectives d’avenir en cas de renchérissement des carburants fossiles ou de difficulté d’approvisionnement :
Faible impact, activité essentiellement locale et faiblement consommatrice de carburants fossiles.
Possibilité de basculer vers plus de réemploi de pots, et d’assurer le minimum de visites à vélo.
Matériel d’apiculture en bois facile à fabriquer si non approvisionnable