Archives de catégorie : Apiculture

Cadres à cavaliers à jambage amélioré

Voici 3 évolutions que j’ai fait subir à mes cadres de ruche droits au format Dadant, afin qu’ils correspondent à ma pratique.
C’est le résultat final d’un lot d’expérimentations que j’ai mené pour évaluer les différentes pratiques observées et idées, suivi de 3 ans de rotations de cadres pour tout remplacer à ce standard.

Installation d’un jambage

Cette idée vient de Bernard Nicollet sur le site :

https://abeille-et-nature.com/index.php?cat=apiculture&page=cadres_a_jambage

En plus des bonnes raisons présentées sur son site, voici les raisons de mon choix :

  • Avec la technique des bandes amorce je suis devenu autonome en cire. Je ne récupère que la cire d’opercule de de hausse, ce qui m’assure une production d’environ 1,5 % du poids de miel. Actuellement cette seule production me fait accumuler du stock de cire, car j’en utilise moins que ça pour les bandes et le soudage.
  • Comme je suis amateur et que mon rucher est dans les bois, loin de mon habitation, avant je ne savais pas comment transporter et quoi faire des cadres de corps que je devais enlever des ruches (bourdonneuses, décevantes, cadres boursouflés…). je salissais la voiture, la maison, je devais fondre l’ensemble à la chaudière à cire ce qui produisait un tourteau de restes de couvain immonde, ce n’était pas satisfaisant.
    Désormais avec les jambages, je peux supprimer toute la cire rapidement au rucher en découpant les 2 triangles au couteau, ce qui me permet de ne ramener que le cadre en bois (~propre) à la maison et de le stocker directement dans un carton pour traitement ultérieur. Comme il n’y a plus de cire, il n’y a pas de fausse teigne qui l’attaque.
    Les deux triangles de cire sont enterrés a coté du rucher, et ils sont déterrés dans la nuit par les chevreuils et les renards (c’est cadeau).
    Par cette méthode également, le retrait du couvain operculé de mâles au printemps pour la lutte contres les varroas est très facilité.
Cadre avec bandes amorces introduit au printemps, 15j plus tard il est construit en couvain de mâles, il est operculé et prêt à être retiré
  • Je trouve que les cadres à jambage équipés de bande amorce bien collée sont très solides. Je peux en préparer une soixantaine d’avance en une fois pour toute l’année, et ils peuvent être facilement conservés, même au rucher dans un corps de ruche vide ou d’une année sur l’autre. Par comparaison, sur les cadres à fils équipés de feuilles de cire gaufrées, celles ci se gondolent rapidement dès qu’il y a un peu de variation de T°C.
  • Mes cadres sont devenus « réemployables », en les baignant rapidement dans l’eau bouillante pour les stériliser et enlever les restes de cire. J’en suis a 3 cycles de 3 ans en ruche pour les plus vieux, et ils tiennent bien. Avant, avec les cadres à fils, le passage en chaudière à cire n’était pas très satisfaisant avec des restes de paroi d’alvéole de couvain qui restaient un peu partout sur les fils, et ceux ci était parfois tous détendus (peut être que je m’y prenais mal également).

Les inconvénients du jambage sont :

  • Tant que le cadre est récent dans la ruche et que le rayon d’alvéoles n’est pas soudé sur tout le tour du triangle par les abeilles, le rayon reste très fragile. Ce qui impose de ne pas examiner le cadre « à plat », sinon ils s’effondre, et de ne pas le manipuler trop vite. Je pense que pour ces deux raisons ce n’est pas adapté quand il faut faire de la cadence, mais pour des amateurs c’est acceptable.

Rainurage du jambage pour y mettre une bande amorce

J’ai été confronté plusieurs fois à des décalages de plan de rayons sur la partie inférieure, ce qui créée un rayon boursouflé d’un coté. c’est difficilement rattrapable, sauf à découper toute cette excroissance de rayon, et de recaler le rayon sans ce triangle inférieur entre deux cadres bien plats (pénible, et il faut pouvoir et avoir tout ça sous la main). Une fois également les cadres n’étaient plus sortables de la ruche à cause de constructions anarchiques dans cette partie inférieure.

La solution que j’ai trouvée pour ne pas subir ces inconvénients est de placer également une bande amorce sous le jambage. Pour cela, le jambage est légèrement rainuré, aux mêmes dimensions que les rainures de tête de cadre.

Sur les photos ci dessous, on voit la fixation du jambage grace à deux vis à placo, longueur 25 mm , le bois est pré-percé en 2 mm pour ne pas fendre le jambage lors du vissage :

Espacement Hoffmann par cavalier espaceur

Cette idée vient de « Fred l’apiculteur » sur le site :

http://blog.exometeofraiture.net/blog/2019/03/08/recadrons-hoffman-clou-espaceur/

Le pas de cadres que qu’ai choisi est de 37 mm

J’ai choisi de mettre les cavaliers tous du même coté, ce qui impose de fait un sens de placement du cadre (on ne peut pas le retourner !), mais qui ne pose pas de problème car le sens des cadres est déjà imposé par le jambage tel que décrit sur le site de Bernard Nicollet.

L’utilisation de clous cavaliers espaceurs rend difficile leur implantation à un pas de 37 mm, comparé à l’utilisation de vis espaceuses par exemple, qu’on pourrait facilement régler à 37 mm en les vissant/dévissant. Néanmoins j’ai retenu les cavaliers car ils n’offrent pas une surface de contact plate au cadre suivant, et je pense qu’ils y a moins de chances que la zone de contact s’englue de propolis et que l’espacement des cadres augmente à cause de cela. De plus les clous cavaliers une fois implantés présente une surface « ronde », qui ne s’accroche pas dans les vêtements ou dans les autres cadres, comparé à des vis, car je pense que ça m’aurait agacé à la longue.

Pour faciliter l’implantation à 37 mm, j’ai fabriqué la cale de frappe ci dessous. Elle permet de tenir le clou et de ne pas se taper les doigts, et elle est calibrée à 37 mm.

Il suffit de frapper le clou jusqu’à l’affleurement et ensuite de contrôler les 37 mm effectifs au pied à coulisse. Pour ne pas fendre le bois des cadres il faut les pré-percer à la dremel avant.

photo cale de frappe

photo pied 37 mm

Amélioration des nucléis de fécondation Kieler BEGATTUNGSKASTEN

Parmi les quelques méthodes d’élevage que j’ai expérimentées, celle utilisant les nucléis Kieler est celle qui me convient le mieux. Ces nucléis sont d’excellente fabrication, néanmoins en parcourant le net et à l’usage, j’ai appliqué les modifications ci dessous pour vraiment les rendre parfaits !

Ajout d’un film plastique couvre cadres

Il permet d’ouvrir le couvercle sans que les abeilles s’en rendent compte. l’astuce est qu’il est tenu par deux clous, ce qui permet au film de ne pas s’envoler lors des manipulations, et de pouvoir ouvrir seulement le compartiment abeilles, ou seulement le compartiment nourrissage, pour un remplissage en toute discrétion 🙂

Protection du corps par du scotch alu

Cela évite que les abeilles ne rongent le polystyrène quand elles commencent à se sentir trop serrées. De plus je pense que cela renvoie la chaleur vers les cadres, et permet à la mini colonie de mieux garder la chaleur

Entaillage des barrettes de cadrons pour laisser passer un porte cellule Nicot

La découpe arrondie sur les flancs des barrettes n’existe pas d’origine, en la réalisant, cela permet d’introduire un porte cellule Nicot

On peut découper un triangle d’accès dans le film plastique juste au dessus de l’emplacement de la cellule, pour l’introduire en toute discrétion une fois qu’on a constitué les nucléis avec des paquets d’abeilles. De même ça permet de l’enlever facilement au bout de 3 jours pour contrôler l’éclosion de la reine.

Modification du nourrisseur avec ajout d’une grille à reine

Ça sert a éviter les noyades de la reine lorsqu’on doit nourrir au sirop. Pour installer le morceau de grille à reine, j’ai simplement entaillé le polystyrène dans son épaisseur à l’aide d’une meuleuse. Ensuite j’ai rempli la rainure de mastic polyuréthane, et j’ai planté dedans la grille découpée comme il faut.

Électrification d’un extracteur à miel

Classiquement, tout apiculteur qui achète son extracteur à action manuelle par manivelle finit un jour ou l’autre par chercher à l’électrifier 🙂

Pendant une période, j’ai actionné l’extracteur avec une visseuse, mais ce n’était pas satisfaisant. Voici ci dessous l’électrification qui a été faite de ce matériel.

Principe

Vidéo de présentation :

Le panier de l’extracteur est mis en rotation par un motoréducteur de 24 volts 70 watts, qui tourne à 320 tours/min. Il peut être piloté simplement par une alimentation ajustable, mais je voulais que l’extracteur puisse ête programmable et faire des cycles automatiques avec des rampes de montées en vitesse, etc… Le pilotage du moteur a donc été fait par Modulation de Largeur d’Impulsion (PWM) à l’aide d’un transistor Mosfet de puissance et d’un Arduino Nano.

Coté motorisation

Le moteur est monté sur l’extracteur par une chapelle mécano-soudée sur mesure, et l’arbre de rotation est guidé par un palier à roulement du commerce.
Dans l’accouplement, il y a une goupille qui a vocation a servir de fusible en cas de blocage inopiné du panier. Néanmoins je pense que le moteur n’aurait pas assez de couple pour rompre la goupille, et il calerait simplement.

Le motoréducteur a coûté 70€, le palier 12€ et l’alimentation 8€ sur AliExpress. Les autres composants électroniques sont de la récupération, néanmoins en neuf il y en aurait pour quelques euros.

Coté pilotage

Téléchargement :

Schéma de câblage de la carte de commande
Fichier arduino IDE .ino
Programme arduino CPP

Schéma de câblage de la carte :

La carte de commande a été montée sur une plaque à pastille :

coté face
Coté pile

Dans le boîtier d’intégration, on distingue l’alimentation 24V 4A qui alimente le tout. Le boîtier est en bois car c’est de la récup d’un autre projet avorté, et à l’époque je les faisais comme ça, ils ont un vrai look d’amateur 🙂

Alim 24V 4A
Envers de la façade du boiter, derrière le panneau de commande
Vue arrière du boîtier de commande
Vue avant du boîtier de commande

Particularités et difficultés

Toute la conception électronique est assez classique avec des leds, des boutons montés sur des entrées Pullup et des potentiomètres lus par la fonction DigitalRead().

Ce qui a été nouveau pour moi sur cette réalisation est le pilotage d’un transistor MOSFET pour le hachage de la tension d’alimentation du moteur.
Le driver de Mosfet est de type push-pull, inspiré de ce qui est exposé dans la vidéo ci dessous de l’excellent Philippe Demerliac :

Voici le montage que j’ai réalisé avec les valeurs des composants :

On remarque qu’il y a un transistor supplémentaire (le Q5) par rapport aux schémas-exemples sur ce sujet, c’est simplement pour inverser la sortie de l’Arduino. En effet l’Arduino démarre avec la pin assignée au PWM à l’état LOW, ce qui aurait mis sous 24V directement le moteur, avec un démarrage immédiat plein pot de celui ci à la mise sous tension du système. Ce transistor d’inversion Q5 permet que le MOSFET soit bloqué quand la pin PWM de l’arduino est à LOW, notamment dans sa phase d’initialisation à sa mise sous tension.

La fréquence du PWM est retenue à 32 Khz, ce qui la place au dessus des fréquences audibles et permet de ne pas avoir à entendre un sifflement venant des bobinages du moteur. Dans le code, les paramètres des TIMER1 et TIMER2 pour le PWM sont déterminés par accès direct aux registres du microcontrôleur et non pas en utilisant des bibliothèques plugin de l’IDE Arduino. Cette deuxième méthode est plus simple et plus claire dans le code, mais je découvre petit à petit l’Arduino, j’ai plutôt un passé sur microcontrôleurs PIC qui se programment comme ça.

Le problème de mise au point principal que j’ai rencontré a été une entrée en résonance du MOSFET sur son retour en position bloqué, sur certaines alternances. Ce phénomène est dû à la charge inductive constituée par le moteur. Celui ci émettait beaucoup de bruit de grésillement et le phénomène était bien visible à l’oscilloscope, les créneaux sont censés être bien carrés :

Résonance visible sur le front bas (zéro volt) des 24 V hachés appliqués au moteur

La documentation que j’ai trouvée sur ce phénomène indiquait de monter la valeur de la résistance R12 du schéma, de façon à ce que les créneaux de tension appliqués à la gate du MOSFET soient moins abrupts, avec la contrepartie que celui ci chauffe plus car il passe plus de temps dans cette zone transitoire où il est résistif. Le compromis a abouti à une valeur de 1000 ohms, qui montre encore un peu d’oscillations parasites sur les transitions, mais que j’ai toléré parce que ça marche correctement et que le MOSFET est à peine tiède à pleine charge.

Phénomène corrigé et résultat acceptable

Vue du courant circulant dans le moteur par mesure aux bornes d’une résistance shunt, conforme à l’attendu d’une tension en créneaux appliquée à un bobinage :

Coté programmation, on peut observer dans le code qu’il y a la possibilité d’activer une télémétrie de fonctionnement par la liaison série. Celui ci a permis de régler les valeurs des constantes et des talons électroniques de protection de l’extracteur (accélération max du panier, freinage max…) pendant le développement.

Améliorations si c’était à refaire

J’aurais probablement gagné du temps en mettant un afficheur LCD, mais les simples LEDS sont plus lowtech, et vont bien avec le design vintage de l’ensemble 🙂

J’ai vu ensuite qu’il se vend des drivers de moteur à courant continu tout fait sur aliexpress, type L298N, ça m’aurais évité d’en mettre au point un avec des composants de récup, j’aurais gagné du temps là aussi.

Muselières de ruches anti frelons asiatiques

Les conférences que j’ai écoutées sur la prédation par le frelon asiatique montre que son pire effet est son vol stationnaire très près de l’entrée de la ruche. Ce vol peut peut tétaniser de peur la ruche ci et conduire à son effondrement. Les muselières de ruches ont l’ambition de l’éloigner un peu, afin d’atténuer cet effet le plus nocif.

Voici celles que j’ai fabriquées, avec l’espoir qu’elles soient un peu durables dans le temps. J’ai souhaité que le plancher soit fermé, car sur mes premiers prototypes où c’était grillagé j’ai remarqué que le frelon se met juste en dessous et se retrouve à nouveau très près des abeilles sur la planche d’envol. Les flancs sont fermés également, par facilité de construction.

Le plancher et les flans sont en makrolon transparent, et le grillage est mailles carrées de 10 mm. Tout est agrafé à l’agrafeuse cloueuse, il n’y a pas de colle. Les tasseaux sont en 30 x 30 mm traités classe 4.

Elles se fixent très rapidement par deux vis sur la ruche.

Bilan carbone d’une activité d’apiculture à Chauvigny

Voici une analyse-type menée sur une activité d’apiculture amateur à Chauvigny. Elle se décompose en :

  • Une série de calculs, qui est à proprement parler le « bilan carbone »
  • Des exemples de comparaison
  • Un résumé des principaux contributeurs au bilan (ce qui compte le plus dans les émissions de gaz à effet de serre)
  • Des propositions concrètes d’amélioration, basées sur les plus gros contributeurs en priorité
  • Si souhaité, une perspective d’avenir en cas de renchérissement des carburants fossiles ou de difficulté d’approvisionnement

Le fichier de travail, ouvert à tous, est à l’adresse : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1e6ylp7qg5u0l7qkXV5mXQTL70AAp6chyMQ6YXm6bBBI/edit?usp=sharing

Résultats de l’analyse

Résultat : 348 g. de CO2 par pot

Équivalences pour comparaison :
Environ 2 Km en voiture ou 1,5 KW.h de chauffage au gaz

Principaux contributeurs :
– 47 % fabrication pot en verre + capsule
– 31 % transport jusqu’au rucher
– 18 % matériel d’apiculture

Pistes d’amélioration :
– Favoriser le réemploi des pots
Problème de filière de récupération inexistante, et problème d’acceptation par les autorités sanitaires

– Supprimer le transport jusqu’au rucher
Problème de place et voisinage pour installer le rucher à la maison

– Décarboner le transport jusqu’au rucher
Poids du matériel à prendre en compte pour transport en vélo. Un véhicule électrique serait un peu mieux mais non idéal.

– Augmenter la production pour diluer les transports (nombre à peu près constant) sur plus de pots

Perspectives d’avenir en cas de renchérissement des carburants fossiles ou de difficulté d’approvisionnement :
Faible impact, activité essentiellement locale et faiblement consommatrice de carburants fossiles.
Possibilité de basculer vers plus de réemploi de pots, et d’assurer le minimum de visites à vélo.
Matériel d’apiculture en bois facile à fabriquer si non approvisionnable

Registre d’élevage

Registre inspiré de la série « Une Saison Aux abeilles » :

Astuce : perforer les feuille sur la marge gauche et la marge droite, pour pouvoir les déplacer dans le classeur et les mettre cote à cote au fur et à mesure qu’on en rajoute.

Téléchargement :

Liste des abréviations format PDF
Liste des abréviations format ODT (open Document Texte)

Grille de registre format PDF
Grille de registre format WORD

Exemple : registre Alex 2019

Étuve chauffante pour maturateur à miel

Afin de défiger mon miel, et aussi pour faciliter les brassages pour le rendre crémeux, j’ai fabriqué cette étuve à maturateur démontable. Les panneaux sont en polystyrène extrudé de 50mm d’épaisseur, l’ensemble revient à moins de 30 euros.

Nota : L’ampoule visible sur les photos a depuis été remplacée par une résistance de cafetière de 150W, qui ne risque pas de griller en plus d’avoir la capacité de chauffer plus fort.

Plaque de polystyrène au sol pour isoler par le dessous
dessus on pose une plaque en bois pour répartir la charge
Dessus on pose le maturateur
Les quatre plaques de coté ont une feuillure découpée sur les flancs, pour pouvoir s’emboîter ensemble
L’ensemble se monte autour du maturateur
Les 4 plaques tiennent ensemble simplement avec des sangles bagagères
Le chauffage est assuré par un ventilateur de PC et une ampoule
La température est régulée par un thermostat

Aspirateur à batterie pour frelons asiatiques

Les frelons asiatiques étant stationnaires devant les ruches, j’ai eu l’idée de modifier cet aspirateur de table en l’équipant d’une bouteille avec un grillage dedans, pour les capturer.

Une fois que les frelons ont été aspirés, il suffit de refermer les bouchon de la bouteille avant d’éteindre l’aspi. Pour réouvrir la bouteille, il faut réallumer l’aspi avant, tant que l’aspi tourne, les frelons n’arrivent pas à remonter le flux d’air dans le goulot et ils ne peuvent pas ressortir.

Les photos sont celles ou la bouteille était en mode « preuve de concept » et toute emballée au scotch, j’en ai fait une seconde collée et beaucoup mieux finie.

En un passage devant mes ruches, je récupère quasi tous les frelons. on est tranquille pour manipuler pendant 20 minutes avant que ça commence à revenir.
A la fin de la visite au rucher, je relâche tous ces frelons dans un piège type Jabberprode, ils servent à l’amorcer.

Aspirateur équipé
Grillage collé à mis hauteur de la bouteille pour bloquer les frelons et qu’ils ne partent pas dans l’aspi
Capture après un passage

Harpe haute tension pour frelons asiatiques

Pour lutter contre les frelons asiatiques, j’ai fabriqué cette harpe électrique. Elle a fonctionné deux ans, mais je l’ai finalement retirée car le résultat n’était pas très probant. De plus j’étais inquiet de ce système électrique qui peut créer des arcs, livré à lui même dans une clairière qui peut prendre feu en été.

Partie harpe :

La partie Harpe est faite en tubes PVC diam 32 mm, j’en avais fait une précédente version en tubes IRL (pour passer les fils électriques) diam. 20 mm, mais ils étaient trop souples. Les pôles + et – sont constitués de tubes en cuivre. Les fils sont en inox pour filer les cadres de ruche. L’isolation alternative des fils pairs et impairs est faite par attachement d’une extrémité d’un fil inox à l’aide d’un collier Colson isolant à l’un ou l’autre des tubes en cuivre. L’espacement entre les fils est de 25 mm comme les autres harpes de ce type, le tensionnement des fils est fait à la roulette zig-zag pour les cadres de ruches.

J’avais mis un bac de récupération de frelons en dessous, rempli d’eau avec un film d’huile végétale en surface pour éviter l’évaporation. Sur la photo ci dessus, on voit quelques frelons grillés après une journée d’installation.

Partie générateur d’impulsions haute tension :

Téléchargement :

La plupart des explications nécessaires figurent sur le schéma. Le point principal de la conception est l’utilisation d’une bobine d’allumage de voiture (Peugeot 106) que j’avais sous la main. Un NE555 pilote un transistor PNP monté en darlington avec un second haute tension NPN récupéré dans une télé (cathodique) et envoie des pulses à 10 Hz en 12V de durée 1ms aux bornes du primaire de la bobine. Cette durée de 1ms a été définie expérimentalement à l’oscilloscope pour charger à 80% la bobine que j’avais (temps de Dwell). Il y a une résistance d’entrée sur l’alimentation pour ne pas que la génération de la pulse tire trop de courant dans l’alimentation. En effet ce système est alimenté par un petit panneau solaire 12V 5W, et les panneau solaires n’aiment pas trop être mis en quasi court circuit comme cela. Un gros condensation de 6000µF sert donc de réserve d’énergie. Comme il n’y a pas de batterie, le système ne fonctionne que pendant la journée, mais il n’y a pas de frelons la nuit autour des ruches 🙂

Vue du circuit sur plaque à pastilles
Système intégré dans un boîtier étanche, avec la bobine haute tension

Plans de ruche Dadant 12 cadres

Voici les plans de mes ruches au format CATIA V5.

Les fichiers PDF sont les parties que j’ai mises en plan, à savoir le toit et le plancher, que j’ai effectivement réalisés moi même. La trappe a pollen n’a pas (encore) été fabriquée). Le reste est acheté puisque c’est du standard.

Téléchargement :

Ruche complète

Maquette 3D Catia V5 complète

Toit

Plancher

Débit des bois pour la fabrication des planchers
Plancher terminé
Détail du montage sous le plancher : rainure pour plateau de comptage varroas

Trappe à pollen (non réalisé)